Chapitre 3 : Le Monde au-delà du Passage
Après avoir traversé le Passage des Étoiles, Hugo, Marco et Alba émergèrent dans un monde d'une beauté stupéfiante et inimaginable. Partout où ils regardaient, le pays brillait d'une lumière douce et mystérieuse, telle une peinture de mille couleurs mouvantes. Les montagnes flottaient dans le ciel, couronnées de nuages iridescents et les mers astrales ondulaient, dessinant des vagues d'un bleu profond qui semblaient s'étendre à l'infini.
«
Regardez ça ! C'est incroyable ! », s'exclama Hugo, les yeux écarquillés de bonheur et de surprise.
Marco, voletant avec excitation, fit une pirouette dans l'air. « C'est un rêve éveillé ! Je veux explorer chaque recoin ! »
Alba, majestueuse et sereine, déploya ses ailes pour planer doucement au-dessus du sol. « Ce monde est merveilleux, mais soyez prudents, mes amis. Les belles illusions peuvent dissimuler des pièges. »
Ensemble, ils commencèrent leur exploration de ce royaume fascinant, marchant prudemment sur un tapis de rosée étoilée. Bientôt, ils arrivèrent devant une ravine immense, remplie d'une brume tournoyante qui formait des motifs complexes et changeants.
« Comment traverser cet endroit !? », demanda Hugo, sentant le courage bouillonner en lui malgré l'appréhension qui l'envahissait.
Marco fronça les sourcils, battant des ailes avec curiosité. « Peut-être que je peux souffler les nuages pour dégager un chemin. »
Il prit une grande inspiration et, avec l'énergie d'un dragon espiègle, souffla un vent puissant qui fit danser les brumes autour d'eux. Les nuages mouvants formaient peu à peu un sentier étroit mais stable, zigzaguant au-dessus des profondeurs cachées.
« Tu as réussi, Marco ! », s'exclama Hugo avec un sourire plein de gratitude.
« Ce n'est rien », répondit Marco en rougissant légèrement, ses écailles miroitant de plaisir.
Ils suivaient attentivement le chemin créé par les vents de Marco. Hugo ouvrait la marche, la tête haute, se fiant à son intuition de garçon intrépide pour poser chaque pied avec précision. La ravine semblait éternelle, mais ensemble, ils pesaient chaque pas avec le poids de leur amitié et de leur courage partagé.
Arrivés de l'autre côté, ils découvrirent un paysage encore plus étonnant. Des vignes de lumière multicolore s'entremêlaient autour de formations rocheuses, chantant doucement dans une mélodie que seule la lune pouvait entendre.
« Nous sommes si loin de chez nous », murmura Hugo, ébahi, se tournant vers ses compagnons.
Alba, sur son épaule, cligna des yeux avec une sagesse bienveillante. « Regardez, là-bas. Un conduit invisible, un mouvement différent que seuls des yeux clairvoyants peuvent percevoir. »
En plissant les yeux, Hugo vit le sentier secret qu'indiquait Alba. Comme s'il était bâti sur des rêves oubliés, il s'étendait vers un cœur vibrant de ce monde envoûtant.
« Je sens une force qui pulse à cet endroit », dit Marco, l'air solennel pour une fois. « C'est là que réside probablement la clé vers notre véritable foyer. »
Conduits par la sagesse d'Alba et la confiance indéfectible l'un envers l'autre, leurs pas se remplirent d'une nouvelle détermination.
Au cœur du royaume, ils furent accueillis par une vue spectaculaire. Un jardin lumineux, flottant dans l'air, dévoilait des éléments de leur monde familier tissés avec la magie du nouveau. Chaque fleur, chaque pierre, et même l'air autour d'eux semblaient raconter l'histoire d'univers entrelacés.
« C'est ici », chuchota Hugo, comme dans un rêve éveillé, sentant dans son cœur la résonance d'une promesse cosmique.
Ils refermèrent le cercle de lumière du Passage des Étoiles, emprisonnant la magie dans une sphère de protection, veillant à préserver la potentielle harmonie des mondes. Ils avaient compris que chaque monde, bien qu'incomparable dans sa beauté, était une partie essentielle d'un équilibre universel plus vaste.
Et tandis qu'ils retournaient vers leur réalité, le chemin ouvert par leurs exploits les précédant les guide avec sûreté. Hugo, Marco et Alba savaient désormais qu'au-delà des étoiles scintillantes, il y avait un monde noué à leurs imaginaires, où l'aventure ne finissait jamais.